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 Contention et modalités d’administration des médicaments

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Dorienne
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Dorienne

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MessageSujet: Contention et modalités d’administration des médicaments    Contention et modalités d’administration des médicaments  Icon_minitimeLun 11 Avr 2016 - 13:54

Contention et modalités d’administration des médicaments chez les NAC

Source Asvinfos

Congrès AFVAC national PARIS 2007


Didier Boussarie, DV, Centre Hospitalier Frégis, 94110 ARCUEIL
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Principes de contention, administration des médicaments chez les lapins, rongeurs, furets, cobayes, oiseaux...

  • Rongeurs et lapins de compagnie

    • Contention
    • Administration des médicaments

      • Par voie orale
      • Par voie parentérale




  • Furet

    • Contention
    • Administration des médicaments

      • Par voie orale
      • Par voie parentérale




  • Oiseaux

    • Contention
    • Administration des médicaments

      • Par nébulisation
      • Par voie orale
      • Par voie parentérale






Rongeurs et lapins de compagnie


Contention


Eviter la contention par les oreilles et l'extrémité de la queue.


  • Lapin nain : ne jamais le saisir brutalement par les oreilles (risque de réflexe otocardiaque mortel). Eviter les contentions drastiques pouvant être à l’origine de mort brutale. Une main doit toujours être placée sur le dos pour éviter les bonds intempestifs.
  • Cobaye et chinchilla : le cobaye mord rarement et est facile à manipuler. Soutenir l'arrière-train chez les sujets lourds. Chez le chinchilla éviter la contention par le bout de la queue et le pincement de la peau (risque de chute de poil ou fur slip due à une vasoconstriction réflexe).
  • Hamster : difficile à tenir, il mord facilement.. Eviter le pincement de la peau au niveau du cou, source de stress et de contention peu sûre. Les sujets difficiles doivent être manipulés dans une serviette ou anesthésiés d’autorité.
  • Rat : il doit être maintenu par le corps ou en enserrant la région cervicale entre le pouce et l’index, l'autre main étant placée à la base de la queue. Eviter l'extrémité de la queue qui risque de se retrouver entre les doigts. Les rats sont peu patients et la contention doit être la plus brève possible. Souris, gerbille, octodon : ils sont tenus par la base de la queue ou par la région cervicale entre l'index et le majeur.
  • Ecureuil de Corée : il mord facilement. Eviter la queue (fur slip). Utiliser une serviette ou un bocal en verre. La meilleure solution consiste à le faire rentrer dans un masque d’anesthésie transparent directement à partir de sa cage et d’effectuer une sédation gazeuse sur la lancée.
  • Chien de prairie : le saisir d'une main autour du thorax tout en supportant l'arrière train avec l'autre main. Attention aux griffures. Les sujets difficiles doivent être enveloppés dans une serviette.


Les examens complémentaires doivent le plus souvent être pratiqués avec une sédation, de préférence une anesthésie gazeuse à l’isoflurane.

Administration des médicaments


Par voie orale



  • Dans l'aliment : aléatoire. Un lapin ou un rongeur malade ne mange pas
  • Dans l'eau : la méthode est meilleure mais également aléatoire (un malade refuse de boire)
  • Par voie buccale : elle est difficile en raison de l’ouverture buccale réduite

    • avec une seringue (de préférence de 1 ml) l'animal étant tenu par la nuque (petites espèces) ou soutenu par le pouce placé sous le menton (lapin, gros rongeurs)
    • avec une sonde naso-gastrique (lapin), très utile après une chirurgie bucco-dentaire




Par voie parentérale



  • Sous cutanée : sous la peau de l'abdomen, au niveau du flanc (femelle reproductrice)
  • Intra-musculaire : elle est douloureuse et peut présenter des risques de nécrose (chinchilla). Elle se pratique au niveau des muscles lombaires (lapin, gros rongeurs), des muscles cruraux ou des anconés (petits rongeurs)
  • Intra-péritonéale : la meilleure. Sur la ligne médiane en arrière de l'ombilic, l'animal étant tenu verticalement. Pour les femelles gestantes, pratiquer en avant de l'ombilic.
  • Intra-veineuse : elle est rarement pratiquée. Veine de l'oreille (lapin), veine saphène (cobaye, chinchilla, hamster), veine caudale (rat, souris), veine pénienne (cobaye, chinchilla).


Furet


Contention

Les principes de contention du furet sont ceux que l’on utilise chez le chat. La plupart des patients sont bien socialisés et d’examen facile, il suffit de les maintenir par le milieu du corps tout en les caressant. Les sujets difficiles, stressés ou nerveux doivent être attrapés par la peau du cou (sur toute la longueur du cou de préférence), ce qui les place dans une position de dominés. Un furet peut mordre s’il se sent surpris, effrayé, ou s’il se sent menacé.
Il est très efficace de dériver l’attention des sujets turbulents, nerveux ou mal socialisés en leur donnant du Nutri plus® gel ou de la crème Chantilly (le furet rentre sa tête dans le couvercle de la bombe du commerce). Ceci permet de réaliser des injections ou des prélèvements plus facilement.

Administration des médicaments


Par voie orale



  • Les liquides. Il ne faut surtout pas mettre l’embout de la seringue dans le fond de la gorge : le furet va se débattre, cracher ou projeter tout le liquide administré. L’astuce est de placer l’embout de la seringue contre les incisives et administrer le produit par petites quantités (0,1 à 0,2 ml) , en laissant au furet le temps de laper avec sa langue, comme un chat .
  • Les comprimés doivent être écrasés dans l’eau ou un liquide appétant (jus de fruit, Fortol®) et administrés selon la même technique. Une autre méthode très efficace consiste à les administrer avec de la crème Chantilly, de la purée d’olives ou du Nutri plus® gel.


Par voie parentérale



  • Les injections sous-cutanées se pratiquent au niveau de la région scapulaire. Il est important d’assurer une bonne contention pendant les injections, surtout si les produits sont douloureux (proligestone, certains antibiotiques,…). Les furets doivent être maintenus fermement mais sans brutalité par une tierce personne : une main enserre le cou (et non pas pince la peau du cou) alors que l’autre main maintient la région lombaire.
  • Les injections intra-veineuses doivent se faire de préférence sous anesthésie générale gazeuse. Elles peuvent être pratiqués au niveau de la veine céphalique, la veine jugulaire ou la veine cave antérieure : le furet est placé sur le dos, une aiguille 6/10 ou 8/10 montée sur seringue 1 ou 2 ml est enfoncée inclinée à 45 ° vers l’arrière dans la dépression située en avant de la première côte, en direction de l’articulation coxo-fémorale contro-latérale.


Oiseaux



Contention

La capture de l’oiseau doit être rapide, non brutale et centripète (en ramenant les ailes et les pattes contre le corps). Le système respiratoire des oiseaux est complexe (pas d’épiglotte, pas de diaphragme, poumons en continuité avec les sacs aériens). Les poumons ne sont pas mobiles, la respiration est passive, les mouvements respiratoires étant liés à ceux du sternum.

Administration des médicaments


Par nébulisation


Seules les particules de moins de 3µ ont la possibilité de franchir les capillaires pulmonaires donc d’atteindre les sacs aériens ; en pratique, seuls 20 % des principes actifs arrivent au tissu pulmonaire et une partie très faible aux sacs aériens. L’oiseau est placé dans une cage en plexiglas connectée à un générateur d’aérosols pendant 20 à 30 minutes.


Par voie orale



  • Dans l’eau de boisson : cette mauvaise méthode (on ne connaît jamais la quantité de produit absorbé) est cependant parfois la seule possible (petits exotiques, petites perruches, oiseaux difficiles). Supprimer l’apport de fruits et légumes, retirer l’eau la veille au soir, réduire les dosages chez les oiseaux polydypsiques ( période de reproduction, progestatifs, certains neuroleptiques). Q( principe actif) = dose thérapeutique (en mg/24 h/oiseau) x contenance de l’abreuvoir (en ml / quantité d’eau consommée pour 24 h).

  • Dans la nourriture : mêmes avantages et mêmes inconvénients.
  • Par gavage : à l’aide d’une sonde de gavage spécifique montée sur seringue et introduite du côté gauche dans le jabot, le cou étant maintenu tendu. Cette méthode est la meilleure. Le volume à administrer par gavage aux oiseaux anorexiques est généralement de 3 à 5 % du poids du corps (petits exotiques 0,1-0,5 ml ; perruche ondulée 0,5-3 ml ; gris d’Afrique, amazone 5-35 ml).


Par voie parentérale



  • Percutanée ou spot-on (ivermectine par exemple) : à la face interne de la membrane alaire ou au niveau du cou en arrière de la tête.
  • Sous-cutanée : à la face interne de la membrane alaire, au niveau du flanc, entre les épaules. Ne pas injecter au niveau des faces latérales du cou (risque d’injection dans le sac aérien cervico-céphalique). Injecter de petites quantités (la peau est très adhérente)
  • Intra-musculaire : dans les muscles pectoraux, ou les muscles de la cuisse (Ratites)
  • Intra-osseuse : tibia proximal (après ponction du plateau tibial) ou ulna proximal ( par petits mouvements de rotation au dessous du bord dorsal du condyle ulnaire distal).


Lien : vers une vidéo de démonstration de contention du lapin
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http://wwwemploi-asv.com
 

Contention et modalités d’administration des médicaments

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